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Collège Saint-Alexandre
Collège de Jean-Louis Landry 1930-1937

Le Saint-Alexandre d’il y a soixante-dix ans
(1931-1939) par Jean-François Pelletier |
Si j’ai opté pour Saint-Alexandre en 1931 à mes douze ans,
c’est beaucoup parce que mon frère Paul dut y aller faire ses rhéto et
philo. Tous deux pensionnaires, bien sûr, lui chez les « grands » et moi
chez les « petits ». Du reste, mes années de pensionnat ne virent, en tout
et pour tout, que trois externes à savoir les fils de Son Excellence Raymond
Brugère, ambassadeur de France : Jacques l’énigmatique, Daniel le dandy
studieux, puis ce cher Alain déjà gueulard et gavroche. Comment oublier
l’impressionnante limousine paternelle, d’allure quelque peu
plénipotentiaire, qui venait déposer le matin et reprendre le soir les trois
élèves Brugère qui toujours conservèrent, du Collège et du Québec, un
souvenir chaleureux voire ému. Je m’en suis bien rendu compte lors d’un
voyage à Paris en 1978.
S’ennuyer au collège me paraît aberrant. Certes, j’eus quelques vifs
désagréments aux mains des Mamie, Grosse et LeBourrhis mais, dans
l’ensemble, Saint-Alexandre m’apporta huit années de bonheur quasi
ininterrompu. J’y aimais tout. D’abord, sa gaie façade en briques rouges et
blanches, flanquée d’ailes imposantes et coiffée d’un joli clocheton où
trône, bavarde, son horloge quadriface qui nous carillonnait l’heure, la
demie et les quarts, annonçant ainsi les grands moments de la journée -
prière, étude, repas et jeu. Des annexes et dépendances, j’ai surtout retenu
le charmant profil vieillot du pavillon des soeurs des Sacrés-Coeurs (lieu
tabou entre tous !), l’historique demeure du petit fils du fondateur de
Hull, un certain Alonzo Wright.
Pensez donc ! un collège en pleine forêt laurentienne qu’on avait dû
éclaircir, bien sûr, ici pour aménager terrains de jeu et allées de
promenade, là pour accommoder les champs et communs d’une « vraie ferme »
avec, au bout là-bas, la sympathéque menuiserie du vieux M. Lutz à la grosse
moustache. Mais ce que les boisés alexandrins recelaient de plus alléchant,
c’était sans doute l’énorme érablière où chaque printemps nous allions
trimer dur, à tour de classe, pour « faire les sucres » d’abord mais pour
ensuite s’en repaître à en crever... Une lichette de tire chaude sur neige,
quel délice ! Brûle-gueule branlant au bec, le frère Jean (grand maître des
fourneaux) en souriait d’aise de sa bonne bouille édentée, tout en
surveillant d’un oeil connaisseur la riche sève aux vapeurs parfumées.
Effectivement légendaire par sa qualité qui faisait accourir toute la région
outaouaise, y compris les experts du Conseil national de recherches, notre
sirop d’érable devait beaucoup de son goût et de sa technique, curieusement,
à la France et à la Hollande transplantées ici dans les personnes du frère
Jean et du frère Chrysostome au doux visage.
En bordure de cet insolite complexe collégial coulait la bondissante
Gatineau qui, en route vers Hull, caressait au passage notre grande île
Sainte-Marguerite reliée à la route par un mignon ponceau. Île généreusement
pourvue d’arbres, de sous-bois et de clairières, lieu de prédilection pour
les pittoresques leçons botaniques du bon père Andlauer qui se reposait
ainsi de son cours de chant où nous le chahutions impitoyablement. Île où
nous courions voir, certains jours, les dessins fantastiques que traçaient
les embâcles touffus, hérissés, multiformes dressés ça et là par les billes
en flottage libre ou échappées de leurs trains de bois. Île aux sentiers
ombreux menant à ce fameux kiosque où les finissants venaient, un dernier
soir,de juin, nous faire leurs discours d’adieu et révéler leur choix de
carrière qui, parfois, surprenait quelque peu. |
Mes meilleurs moments à Saint-Alexandre, je les dois peut-être à trois
choses : l’apprentissage de la parole, la magie du théâtre et, surtout, à
l’immense découverte du Petit Larousse. Dictionnaires et encyclopédies me
fascinent toujours et cette grande histoire d’amour commença au Collège.
C’est d’abord en salle d’études que le Petit Larousse m’envoûta. Aussi
fut-il le compagnon obligé de toutes mes lectures (voire lecture en soi !),
le précieux arbitre d’innombrables débats parfaitement oiseux, l’étrange
démêleur des matières préférées et le remplaçant d’office des matières
détestées. Si je vous disais que l’exotisme du mot « hypoténuse » faillit me
réconcilier avec les maths. Ce mémorable Petit Larousse conserva toute son
emprise même après que ses jolies « pages roses » eurent été amputées de
certaines reproductions de statuaire classique, planches jugées scabreuses
par un pudique préfet de discipline. Façon comme une autre, je suppose,
d’interpréter Molière et son célèbre « Couvrez ce sein que je ne saurais
voir ! »
C’est Molière, justement, qui nous fournit en mai 1936 notre pièce de fin
d’année, « L’Avare ». Comme toujours, cette production fut mise en scène par
le père Daniel Barnabé, directeur attitré de la troupe alexandrine. Fort
satisfait de notre prestation, il nous amena répéter « L’Avare » à
Saint-Joseph d’Orléans près d’Ottawa sortie exceptionnelle, vous pensez
bien, pour les dix pensionnaires que nous étions : Valmore Lafontaine,
Hector Laflamme, Bernard Potvin, Eugène Falardeau, Marc (Ovila) Saint-Jean,
Clarence Lesieur, Grégoire Farrell, Edmond Dumouchel, Marcel Chartier et moi
qui jouais Harpagon. J’avais dix sept ans. Mais déjà à quinze ans je
recevais l’honneur d’un autre premier rôle, celui de ce bravache qui adore
le vin et la gloire « Fanfan la Tulipe », pièce pleine de soldats et de
sauvages (42 acteurs !) jouée le 21 mai 1934 pour la fête de Dollard.
Fallait voir la joyeuse stupéfaction de la salle quand, saluant soudain d’un
geste large, Fanfan découvrait sa bille tondue ras, effectivement scalpée
par les Indiens - illusion rendue possible par ma chevelure masquée sous une
vraie vessie de boeuf !
Sur la vingtaine de pièces jouées, deux autres méritent d’être signalées.
D’abord le « Thomas Morus » du 25 novembre 1937 où Marcel Chartier (sauf
erreur) incarnait si bien Thomas More, l’héroïque chancelier exécuté par
Henri VIII. J’y jouais le fidèle intendant de la maison Morus, intendant peu
convaincant alors que j’avais été un scélérat en pleine forme dans « Le Nil
rouge », super-production de mai 1935. Remarquable reconstitution de
l’ancienne Égypte, ce drame poétique fut oeuvre conjointe, L’admirable
professeur de rhéto qu’était le père Henri Goré en créa le texte en fort
beaux alexandrins, d’après un savant canevas établi par ce fascinant
égyptologue que fut le père Louis Taché, titulaire de versification. Mon
frère Paul compléta en composant pour « Le Nil rouge » une aimable et habile
musique qui sentait presque les pyramides. Une riche distribution de 35
comédiens mettait en vedette notre auguste aîné, Philippe Blanchard, le
pharaon dont je devenais le grand-prêtre, l’âme damnée et redoutable
magicien qui d’un coup de baguette fit surgir en scène de terrifiants feux
de Bengale ! Rôle de plusieurs centaines de vers qui révolta le père Vichard
à qui j’avais longuement expliqué que je n’arrivais pas à apprendre son grec
parce que je n’avais pas de mémoire... Ne quittons pas les planches
alexandrines avant d’y saluer le passage de tant d’autres élèves acteurs,
certains aussi doués qu’un Raymond Bériault, d’autres aussi inattendus qu’un
Alphonse Soucy ou un Rodrigue Roberge. Et que dire de Philippe Maltais,
congénitalement comique !
À Saint-Alexandre, l’enrichissante fête de la parole revêtait moult formes.
En premier lieu, nos joyeuses soirées de famille où régnaient chansons
drôles et pitreries, saynètes loufoques et poèmes divers ; mes prestations
d’Hugo et de Jean Narrache y sont nées. Il y avait aussi le passage de
conférenciers de marque tels que l’explosif sénateur Gustave Lacasse,
l’éloquent bibliothécaire Félix Desrochers, l’éblouissant sociétaire de la
Comédie Française, Henri Rollan, qui semblait savoir par coeur tout Racine
et Corneille. Parfois on accueillait solennellement d’éminents personnages
comme le romancier John Buchan (notamment « The 39 Steps ») devenu Lord
Tweedsmuir, gouverneur-général du Canada. Ou encore le comte Robert de
Dampierre, ambassadeur de France, dont la ravissante épouse Léïla était une
poétesse yougoslave. À la demande du père supérieur et à l’étonnement ému de
l’auteur, je lui dis en scène son beau poème « Séparation » obtenu
subrepticement au téléphone par le père Goré qui, à cet effet, avait appelé
la secrétaire de la Comtesse - la liant au secret ! N’oublions pas, surtout,
les exaltantes séances du cercle littéraire Montmorency-Laval que le père
Taché m’avait demandé de faire revivre avec lui, en 1936. Le dimanche après
la messe, sous l’oeil stimulant du Père, une vingtaine d’entre nous s’y
exerçaient au pur verbe français et aux arguments bien charpentés :
improvisations ou textes préparés, esquisses historiques, corrections
langagières, frémissants débats contradictoires où, du premier coup,
Philippe Blanchard me démolit net... |
La musique aussi manifesta sa présence au Collège. En 1932, la schola
Saint-Ambroise coexistait avec les Chanteurs du Bon-Temps où se faisaient
valoir les folkloristes Tittley, Côté, Legault et Préseault avec mon frère
Paul au piano. Suivirent, en 1936, les Ménestrels de Saint-Alexandre dirigés
par le puissant ténor spiritain Frédéric Heudes. Et qui peut oublier le
violon d’Yvon Moranville et l’orgue du frère Épiphane, coeurs vaillants et
doigts trémulants ? Puisque nous voilà à la chapelle, admirons les grandes
toiles du sanctuaire ainsi que l’autel central aux superbes pièces sculptées
par M. Henri Lefebvre d’Ottawa aidé de cet étonnant personnage que fut
l’abbé Joseph Laurent, professeur itinérant et omniscient s’il en fut. Cette
belle chapelle où le père Goré amenait ses rhétoriciens le premier vendredi
du mois, devant le Saint-Sacrement exposé, et où soudainement le Père
improvisait à voix haute les plus belles méditations que j’aie jamais
entendues. Chapelle d’où partait, un matin ensoleillé, la grande procession
de la Fête-Dieu dominée par notre supérieur à la barbe virile. Avec cortège
et sous dais, le père Droesch portait lentement l’ostensoir le long d’un
parcours précis où nous avions disposé, après de longs travaux délicats, ces
extraordinaires tapis faits de sciures de bois agencées en dessins
multiformes et multicolores, grâce à des tamis et gabarits taillés et
conservés à cette seule fin. Tapis de sciures colorées, chefs-d’oeuvre
éphémères, beautés d’un jour qui pourtant durent toujours... dans ma mémoire
!
Voilà que mes réminiscences s’amenuisent et s’émiettent. Si je vous jetais
en vrac mes fonds de tiroirs-souvenir ? En supérieur qui se veut infirmier,
le père Droesch parcourt militairement les dortoirs où, parfois, il trouve
quelques « malades » authentiques... Érables rougis ou conifères chargés de
neige, inspiration première de mes premiers vers... Cette troublante cave à
vin (maison) que le frère Jean, échanson de service, garde bien
cadenassée... Monumentale glissoire démontable où, en luge, nous glissions
jusqu’au bout du monde... Douceur de l’increvable frère Leutfried, dit
Leufroy, qu’on prétendait « baptisé dans l’eau de Cologne » (où naquit ce
bel Allemand)... Forte supérieure surnommée Babe Ruth, soeur Aimée gâtait
les convalescents à coup de « Corneflaques » prononcé à la française...
Patinoires et ski, tennis et balle-au-mur, anneaux du saut périlleux souvent
raté... Entendre le missionnaire Gérard Roy revêtir le banal « Ainsi soit-il
» du seul sens qui sied... Fiévreuses séances de cinéma, en salle de
récréation, où chaque film révélait invariablement un maximum de grosse
action et un minimum de bel amour (ben, voyons donc !)...
Au réfectoire après chaque repas l’original frère Marie-Gilles, « Ti-Potte »
pour les intimes, lave ses tonnes de tasses et discute astrologie...
Admirer-qu’un père Gauchet soit aussi bon photographe (nos albums regorgent
de ses oeuvres) qu’élégant patineur de fantaisie... Le préfet tenu d’initialer
tout livre venu de l’extérieur, en guise d’imprimatur... Charme printanier
des longues rangées de serres plates et basses, à châssis vitrés, où le
frère Théodore dorlotait ses primeurs potagères... La croix du chemin, face
au pont Wright... Crucifiantes leçons de choses du père Ratier en
Belles-Lettres, étalant au grand jour notre lamentable ignorance du
français... La formatrice mais énervante lecture qu’à tour de rôle il nous
fallait faire au réfectoire des pères, d’une voix mal assurée et d’une
estrade trop élevée - fouilli de textes français et latins où l’hermétisme
le disputait à la platitude... Obscénité involontaire des pères (français)
nous traitant de « gosses »... Scatologie volontaire du servant de table
Eugène Falardeau nous parlant du populaire « chiard »... Le père Peghaire
qui, furtivement, demande à mon frère Paul de lui jouer du Debussy...
Puissant professeur de philo que ce Peghaire qui tolérait fort bien qu’on
soutienne Duns Scot contre Thomas d’Aquin, la primauté de la volonté sur
l’intelligence et de la croyance sur le savoir !... Perdurable ravissement
d’entendre les pères (français) voussoyer le dernier des morveux -
authentique témoignage d’un respect et d’une civilité que le Québec
d’aujourd’hui comprend et pratique moins que jamais...
Ferveur sportive du 3 mai, fête patronale de saint Alexandre, et ferveur
nationale du 24 mai, fête de Dollard... Le supplice printanier de voir
défiler, juste de l’autre côté de la clôture, les belles filles d’la ville
en route vers notre cabane à sucre ; leur parler ? mein Gott, verboten !...
Grégoire Farrell qui, même couronné du prestigieux Prince-de-Galles,
conserve sa fulgurante maîtrise au dactylo... Ce journal personnel que le
père Goré exigeait de ses rhétoriciens et où j’osai préférer Rostand à
Racine... Les éruptions oratoires d’un Pierre Lauzé, suivies des obscures
clartés d’un Eugène Lavoie... Et cet autre Eugène, employé de ferme et
maître-cocher du temps des sucres Eugène Lévesque dont la force herculéenne
lui permet de soulever et décoincer, à lui tout seul, l’arrière-train de son
énorme traîneau à deux chevaux (où l’on chargeait les tonneaux de sève)...
Percevoir vaguement l’invraisemblable humilité d’un Léo Leblanc... Rire sous
cape de ces conférences d’initiation sexuelle, d’accès très filtré, où
chaque moment crucial se dégonflait en inévitable : « Euh, vous savez c’que
j’veux dire ? »... Le bel éléphant de neige « sculpté » par l’équipe Alain
Brugère/Rodolphe Dumont/Eugène Lavoie... Amorce d’un contact avec le père
Eugène Andlauer, être exquis et racé dont l’amitié vieillissante deviendra
chose ineffable... Paul-Emile Proulx qui va secrètement enduire de
dentifrice les boutons d’interrupteurs au dortoir, pour faire enrager
l’exécrable surveillant qui chaque fois s’y beurre en hurlant : « Qui donc a
mis de la pâte sur le piton ? »
Endiguons le fleuve des souvenirs et tâchons de conclure, fût-ce de façon
trop personnelle. Que tentaient de faire, au juste, les prodigieux profs
Taché, Ratier, Goré, Peghaire et compagnie ? À travers toutes nos activités
collégiales, Saint-Alexandre cherchait essentiellement à nous enseigner
l’art de devenir homme, pleinement homme de coeur, de corps, d’âme et
d’esprit - des hommes adultes et donc responsables, soucieux des vraies
transcendances : beauté, bonté, sagesse et amour. Avoir soif d’une liberté
disciplinée ; que le fameux « Consacrer sa vie à la vérité » ne soit pas
simple slogan mais véritable mot d’ordre. Pour y arriver, commencer par se
vider de l’absurde prétention de savoir quelque chose. (Car ne rien savoir
et le savoir, c’est déjà beaucoup !) Une fois le terrain déblayé, y bâtir
patiemment la maison du coeur et de l’esprit - chacun à sa façon - jusqu’à
complète maturation de ses virtualités propres. Chemin faisant, accepter le
terrible poids de TOUT penser et repenser pour soi, sans jactance mais sans
crainte des dits, on-dit et édits d’où qu’ils viennent y compris des « chefs
» temporels et spirituels. Revoir sans cesse ses propres « vérités » à la
lumière de celles des autres. Bref, acquérir une fois pour toutes ce fameux
esprit critique, à la fois courageux et pondéré, que tentaient de nous
insuffler la rigueur d’un Peghaire alliée à la finesse d’un Goré.
En général, l’opération ne réussit qu’à force de longs efforts soutenus par
une foi passionnée en Dieu et en soi, mais attention ! le meilleur de soi,
celui qui se manifeste plus ou moins consciemment par la langue et la
culture. Hélas, la plupart d’entre nous ne voient même pas que la langue
constitue - et à proprement parler - l’étincelle de divinité qui affleure
dans l’homme. Aussi, pour nous au Québec, la langue et la culture françaises
sont-elles la principale composante de notre personnalité collective. (À
ceux qui regimbent je rappelle qu’être français n’est pas nécessairement
d’être Français... ) Par ailleurs, personnalité collective fortement marquée
au coin du spirituel - un spirituel qui pourra parfois varier d’espèce,
d’allégeance, mais jamais d’intensité. Que là résident le bonheur et
l’avenir de l’homme québécois - comme de l’Homme tout court - demeure vrai
au point où tout le reste - argent, pouvoir, carrière, succès - sont comme
n’étant pas... Ce qui n’exclut en rien (bien au contraire !) un constant
émerveillement devant la compagne, les enfants, l’ami fidèle, un bon vin et
une belle musique, notre soeur l’eau et notre frère le soleil. Notamment de
ce soleil couchant que nous goûtions parfois au Collège quand, rassemblés
autour de la Grotte et de son ruisselet, nous entonnions à pleins poumons le
chant à la Vierge :
L’ombre s’étend sur la terre,
Vois tes enfants de retour
À tes pieds, auguste Mère,
Pour t’offrir la fin du jour.
O Vierge tutélaire,
O notre unique espoir,
Entends notre prière
La prière et le chant du soir !
P.S. Mes excuses à ceux que j’aurais blessés en les omettant de ce faux
palmarès des « gloires de l’escole ». Mon coeur, lui, se souvient. Puis, se
redire le mot mélancolique de Peghaire : la mémoire, c’est la faculté
d’oublier...Jean-François Pelletier, élève de 1931 à 1939, membre du
conventum 1937-1987. |
Source :
http://www.college-stalexandre.qc.ca/spip.php?article42
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Autres
documents sur le Collège
Archives du Québec :
Fonds Jean-François Pelletier - Pistard - BAnQ
Né 8 novembre 1917,
#62217
Film par un étudiant sur les 100 ans du Collège en 2012:
https://vimeo.com/55796147
Wikipédia
Collège Saint-Alexandrehttp://www.college-stalexandre.qc.ca/ |
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Dernière modification
: lundi 28 octobre 2019
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