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Robert Larin
Références au nom
Landry et autres
Larin, Robert. La contribution du Haut-Poitou au peuplement de la Nouvelle-France, Éditions d'Acadie, Moncton, NB,
1994.
- Les Landry |
pages 95-96
Plusieurs, dont Bona Arsenault (4), ont
transformé en certitude ce qui n'était qu'une hypothèse établie sur de simples
coïncidences. Ainsi, les ancêtres acadiens Antoine Babin, Antoine Béliveau,
Clément Bertrand, Vincent Brault (5), Michel Dupeux dit Dupuis, François Girard, René Landry
(l'aîné), Louis Robichaud... sont présumés originaires de La Chaussée. Les
villages voisins de Martaizé et de Guesnes seraient aussi de véritables
pépinières de l'Acadie. Les ancêtres jean Blanchard, Antoine Bourc, Jean Gaudet,
François Gauterot, Jacques Joffriau, Jérôme Guérin, Daniel Leblanc, Pierre
Morin, jean Poirier, François Savoie, jean Thériault, Pierre Thibaudeau, Pierre
Vincent... seraient tous originaires de Martaizé.
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page 98
..... Geneviève Massignon n'a pu la faire
corroborer que par un ensemble de faits et de documents qui ne suffisent
malheureusement pas. Si sa thèse demeure plausible, son argumentation pour
convaincre que le Loudunais serait véritablement le berceau de l'Acadie est loin
d'être irréfutable (13) Poussant encore plus loin les hypothèses de Geneviève
Massignon, Nicole T. Bujold et Maurice Caillebeau avancent que Martin Le
Godelier, seigneur du Bourg (n° 37), ainsi que le notaire Vincent
Landry auraient participé activement au recrutement
de colons loudunais pour l'Acadie (14). Cette théorie est aussi très séduisante
mais elle s'échafaude, en attendant les preuves, sur bien des suppositions"
|
(4.) B. ARSENAULT,
Histoire et généalogie des Acadiens, Montréal, Leméac, 1978, 6 volumes.
(5.) On m'a
communiqué l'acte de baptême, le 28 mai 1629 dans la paroisse de Saint-Clément
de Saint-Jean-de-Sauves, de Vincent Brault, fils de René Brault et de Marie
Renaulme. Il ne doit pas s'agir de l'ancêtre acadien puisqu'on retrouve ce même
Vincent Brault et sa mère témoins à un mariage célébré à Coussay en 1675 (voir
Mémoires de la Société généalogique canadienne-française, vol. XXXIV, septembre
1983, p. 212). M. Yves Beaulu, président de l'Association des Cousins acadiens
du Poitou, a attiré mon attention sur le Vincent Breault cité à Québec en 1647
(voir M. TRUDEL, Catalogue des immigrants 1632-1662, Montréal, Hurtubise HMH,
1983, p.177). Il s'agit d'une obligation d'Isaac Blineau à Vincent Breau, passée
à Québec le 11 août 1647, devant le notaire Laurent Bermen. Vincent Breau, maçon
demeurant à Québec, vend alors un abri à Isaac Blineau, «travaillant demeurant
en ce pays». Blineau sera encore cité à Québec en janvier 1648 (ibid., p. 177),
mais on ne trouve aucune autre mention de ce Vincent Breau, qui signe et qui
pourrait bien être l'Acadien.
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(13). Voir C. D'ENTREMONT, op.
cit., p. 657-659.
(14). N. T. BUJOLD et M. CAILLEBEAU, Les origines françaises des premières
familles acadiennes. Le sud Loudunais, Poitier5, Imprimerie de l'Union, 1979. |
Robert Larin,
Canadiens en Guyane 1754-1805. Les éditions du Septentrion, Québec, 2006.
- Les Landry et la Guyanne.
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Le 1er septembre 1764, Paul Perrault incitait
les Acadiens à migrer vers la Guyane. Voici leur réponse, dont deux Landry
sont signataire. Annexe K. Pages 249-250. |
Réponse des Acadiens au sieur Perrault
De Miquelon, le 16 septembre 1764.
Monsieur,
Nous avons reçu l'honneur de votre lettre par
laquelle vous parlez des grands avantages qu'on nous propose en
acceptant le parti de passer à Cayenne, suivant les intentions du ministre
de France. Tout nous paraît très avantageux, mais nous vous prions,
monsieur, de faire attention qu'un pays aussi chaud que celui de
Cayenne nous coûterait trop cher, de même que les pays chauds nous ont coûté
où les Anglais ont transporté nos gens par la force, d'un climat si
excessivement chaud en comparaison de celui de l'Amérique du Nord qui est
tempéré et d'autant sain pour nous qu'il est notre pays natal.
Quelque avantage qu'on nous propose
en acceptant ce parti et quelques menaces qu'on nous fasse pour
le faire, nous préférerons toujours la vie à tout, et jamais nous
accepterons le parti de quitter ce climat ici. C'est le sentiment commun de
tout notre monde, quoique le nombre en soit petit après avoir perdu la
majeure partie, tant par la faim, la prison et les mauvais traitements des
Anglais pour nous faire accepter leur parti et changer de sentiments pour
notre grand monarque. Mais rien n'y a pu réussir. L'affection
pour notre grand roi et notre patrie l'a emporté sur toutes les peines des
fers et toutes sortes de mauvais traitements que nous avons souffert de l'ennemi.
Ainsi, le petit nombre que nous sommes, étant réchappés de tant de maux, et
rentrés dans le sein de notre patrie, nous espérons que notre bon roi de
France, notre père, voudra bien nous traiter comme ses pauvres enfants et
fidèles sujets de son grand pouvoir, en ne nous contraignant pas de passer
dans un climat si opposé à celui de notre naissance. Qu'au contraire nous
espérons de sa bonté qu'il nous fournira les secours possibles pour
conserver des jours que nous coulerons en demandant sans cesse que la
bénédiction du Seigneur tombe sur un si bon monarque et son empire, en
attendant qu'il nous fournisse l'occasion de verser notre sang
pour sa défense et celle de son empire, comme ont fait nos pères et que nous
sommes prêts de faire dans mille rencontres.
Voici, Monsieur, nos derniers sentiments à ce
sujet et nous espérons que notre bon roi de France ne nous en traitera pas
plus mal, attendu qu'il n'y a rien contre sa volonté, son intention étant de
ne contraindre personne à passer à Cayenne, et vous prions de nous croire
très respectueusement,
Monsieur
Vos très humbles et très obéissants serviteurs
Les Acadiens de Miquelon
[Signé:]
Joseph Vignau Jacques Bourgeois
|
Jacques
Vignau, frères
Jacques
Moyen
Jean Ebere
Toussaint
Blanchard
Pierre
Richar
Jean-Baptiste Landry
Joseph
Sirs
Jean
Vignau
François
Cormié
Jacques
Ebere
Baptiste
Maurice
Pierre
Gotro
Charles Leblanc
Pierre Leblanc
Jacques Leblanc
Joseph Landry
Michel Chiasson
Charles Boudro
Pierre Arsenau
Abraham Vignau
Benoît Quomau |
Paul Sirs
Jean Sirs
Claude
Bourgeois
Joseph
Maurice
Magloire
Ebere
Joseph
Maurice
Pierre
Jause
Jacques
Vignau
Maurice
Como
Jean
Bertrand
Joseph
Bourgeois
jean Ebere
Paul Bourg
Joseph
Cormié
Joseph
Cormié
jean
Cormié
Louis Le
Male
Jean
Boudro
Pierre
Vignau
Jean
Terriau
Pierre
Sirs |
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Robert Larin,
Canadiens en Guyane 1754-1805. Les éditions du Septentrion, Québec, 2006.
- Louis Filion et la Guyanne
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Page 82-83 Liste 2
Les Canadiens passés en Guyane entre 1762 et 1765
b) Canadiens partis à la Conquête
2- Les autres
26- CADET, François Régis
27- CAMPAGNARD, Marie Josèphe
28- COMPAGNON, Joseph
29- DUBOIS, Louise Charlotte
30- DUVERGÉ, prénom inconnu
31- ÉLIE ou Hély, Jean
32- FILION, Louis
33- FORTIN, Marie Josèphe
[En réalité Louis Filion n'est jamais allé en Guyane. Il est décédé dans
le naufrage du Neptune près de Saint-Pierre-et-Miquelon en 1764] |
Page 103
Arrivée et départ des 23 Canadiens enregistrés au dépôt de
Saint-Jean-d’Angély
Date d’arrivée -Nom
- Départ du dépôt pour passer en Guyane
10 juillet 1763 - Louis Filion (no 32) - 7
septembre 1763 |
Page 108 Selon un sondage effectué par l’historien Gilles
Proulx dans les registres des malades
de l’Hôtel-Dieu de Québec, environ 1 % des soldats des troupes régulières
et des troupes
de la Marine étaient des miliciens canadiens que Montcalm avait incorporés
dans les
troupes en 1758-1759. Peut-être Louis Filion,
Antoine Liret et Michel Tessier (nos 32,
45 et 81) étaient-ils d’ex-soldats des troupes de la Marine partageant le
même destin que
ceux dont il a plus haut été question ? |
Page 191
32- FILION, Louis. Né à Québec le 2
octobre 1737 (Joseph, tonnelier, et Marie Suzanne
Lecour). Qualifié de laboureur, il s’est inscrit le 10 juillet 1763 à
Saint-Jean-d’Angély
pour émigrer à Cayenne. Le registre mentionne sa désertion le 7 septembre
suivant,
mais le Canadien François Régis Cadet (no 26), aussi porté déserteur à la
même date,
avait effectivement émigré en Guyane. Ce pourrait être le
Louis Filion, de Québec, que
l’on note parmi les passagers du Neptune partant de Rochefort pour la
Martinique le
9 juin 1763.188. Archives départementales de la Gironde, Série 6B,
Amirauté de Guyenne, vol. 53, fo 114, passeport du 11 avril 1766.
189. DBC, vol. 4, p. 290. (Dictionnaire biographique du Canada) [Je
ne crois pas que c'est celui là. mwl] |
Page 227
Canadiens émigrés en Guyane entre 1762 et 1765
Filion, Louis, 32 GP 64 C
Laboureur D P Destin inconnu et cas incertain
D : Inscrits au dépôt de Saint-Jean-d’Angély en 1763-1764
G : Arrivés en Guyane avec des Acadiens
P : Individus dont la présence effective en Guyane reste à confirmer
64 : 1764
32 : Référence 32[[En réalité Louis Filion n'est jamais allé en Guyane.
Il est décédé dans le naufrage du Neptune près de Saint-Pierre-et-Miquelon
en 1764] |
Robert Larin,
Canadiens en Guyane 1754-1805. Les éditions du Septentrion, Québec, 2006.
- Le navire, la flûte Neptune
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Page 55-56 La Gazette de Québec, qui commença à paraître
à l’été de 1764, informait ses lecteurs
du 28 juin 1764 de la présence dans le port de 18 navires alors que trois
autres avaient
déjà quitté avant cette date. Même si ces bâtiments, ainsi que tous les
autres qui n’étaient
pas encore arrivés, n’allaient pas nécessairement repartir de Québec avec à
leur bord des
passagers canadiens émigrant en France, plusieurs le firent assurément car
les capitaines de plusieurs d’entre eux firent paraître dès juillet des
annonces pour en recruter : le
Général-Murray, le Little William, le Royal George, le London ainsi que la
Nancy ont déjà
été mentionnés ci-dessus, mais le journal faisait aussi savoir que le Bonny
Lass, le Royal
Exchange, le Saint-Louis du capitaine Gilbert, le Castor, le Friendship,
l’Anna et le Neptune étaient tous prêts à recevoir des passagers pour la France ou la
Grande-Bretagne. Voilà donc au moins une quinzaine de navires à avoir
transporté des passagers en 1764 ou, tout au moins, à avoir cherché à le
faire.
[À noter que le Neptune a déjà coulé près de St-Pierre-et-Miquelon avant
le 22 avril 1764. À cette époque il y a au moins trois navires portant ce nom]
|
Page 191
32- FILION, Louis. Né à Québec le 2
octobre 1737 (Joseph, tonnelier, et Marie Suzanne
Lecour). Qualifié de laboureur, il s’est inscrit le 10 juillet 1763 à
Saint-Jean-d’Angély
pour émigrer à Cayenne. Le registre mentionne sa désertion le 7 septembre
suivant,
mais le Canadien François Régis Cadet (no 26), aussi porté déserteur à la
même date,
avait effectivement émigré en Guyane. Ce pourrait être le
Louis Filion, de Québec, que
l’on note parmi les passagers du Neptune partant de Rochefort pour la
Martinique le
9 juin 1763.188. Archives départementales de la Gironde, Série 6B,
Amirauté de Guyenne, vol. 53, fo 114, passeport du 11 avril 1766.
189. DBC, vol. 4, p. 290. (Dictionnaire biographique du Canada) |
Page 215
Gilbert revint ensuite à Rochefort où Choiseul lui octroya, le 7 avril 1765,
un brevet de lieutenant de frégate ainsi que, le lendemain, une gratification
extraordinaire de 12 000 livres pour notamment le dédommager de la perte de
son navire personnel, le Neptune, au
cours de la traversée entre Rochefort et Saint-Pierre et Miquelon. |
Page 293
2. ANC, MG 1, Série B, vol. 119, fo 6 (transcription, p. 73) ; aussi MG 7, I
A 2, vol. 6241, fo 192 (transcription, p. 2), le 12 mai 1764, Lettre du
président du Conseil de la Marine au chevalier Étienne François Turgot. En
plus de son propre navire, le sieur Gilbert s’était vu confier pour cette
affaire la flûte royale la Nourrice pour une période de trois ans (idem, vol.
118, fo 225 (transcription, p. 101). Voir la notice biographique de Charles
Gilbert à l’annexe D, no 105. |
Page 293
12. Michel POIRIER, Les Acadiens aux îles Saint-Pierre et Miquelon,
1758-1828, p. 52. L’auteur confond deux navires du même nom. Charles Gilbert
possédait en propre la flûte le Neptune, qui accompagna la Nourrice et sombra
au cours du voyage de 1764 entre Rochefort et Saint-Pierre et Miquelon (ANC,
MG 2, Série C7, vol. 118, Dossier Gilbert, Charles), mais il ne pilotait pas
et n’était pas propriétaire des Deux-Amis en 1764 (voir supra et l’annexe
F). En 1765, Rocheblave possédait bien un brigantin de ce nom (ANC, MG 1,
Série G1, vol. 458, fo 3-3v), mais il s’agissait de deux navires différents. |
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Marcel Walter Landry - Pour toute question ou problème concernant ce site
Web, envoyez moi un courriel.
Dernière modification
: samedi 23 avril 2016
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